De quoi s’agit-il ?
Filovirus du genre Ebolavirus. 3 des 5 espèces connues sont à l’origine d’épidémies.
C’est le plus long virus connu. Il est très sensible aux décontaminants classiques (javel, alcool…).
Quels sont les symptômes ?
Deux phases : Une phase « sèche » avec des symptômes pseudo-grippaux (fièvre supérieure à 38°C, douleurs, maux de tête, irritation de la gorge.
Suivie d’une phase « humide » avec vomissements, diarrhées, atteinte hépatique et rénale, hémorragies externe et interne.
L’incubation après contamination est de 5 à 12 jours, et le décès à cause de l’atteinte des viscères intervient dans les 6 à 16 jours après les premiers symptômes.
Quand et où apparaît cette maladie ?
La répartition géographique des chauve-souris frugivores et du virus Ebola se superposent.
L’épidémie de 2014 partie de Guinée a fait de 11 à 15 000 morts, c’est l’épidémie la plus importante à ce jour.
La maladie n’est pas soumise aux saisons.
Elle concerne aussi bien les milieux ruraux que urbains.
Une cinquantaine de cas ont été répertoriés en Amérique du nord et en Europe. Il s’agissait de voyageurs et personnel médical revenant de zones contaminées. Un seul décès.
Comment se fait la transmission ?
Les chauve-souris sont les réservoirs naturels du virus. Elles ne sont pas malades mais contaminent d’autres espèces animales, qui seront manipulées par l’homme qui s’infectera.
La contamination se fait par contact direct avec des animaux contaminés (abattage, alimentation), ou avec des malades par l’intermédiaire de lésions cutanées ou des muqueuses.
La contamination interhumaine est la plus fréquente, à partir des liquides biologiques, des sécrétions des malades, mais également par l’intermédiaire des vêtements, de la literie, de matériel et équipements médicaux. Les agents de santé sont particulièrement touchés.
Quels sont les traitements et les modes de préventions ?
Un vaccin a été préqualifié le 12 novembre 2019. c’est à dire qu’il est conforme aux normes de qualité, sécurité et efficacité.
Il est dors et déjà commercialisé sous le nom de Ervebo (Merck Sharpe and Dohme). Son homologation se poursuit, et son utilisation peut commencer dans les pays à haut risque.
Un second vaccin sera proposé dans les semaines qui viennent.
Il s’agit d’un vaccin vivant. C’est-à-dire qu’un virus n’affectant pas l’homme (virus de la stomatite des bovins et ovins), qui a été modifié, par introduction d’un gène du virus Ebola souche Zaïre (vaccin ZEBOV).
Le vaccin a une bonne tolérance et approche une efficacité de 100%, mais reste en cours de validation, particulièrement en ce qui concerne la guérison potentielle de malades.
Le virus qui a causé l’épidémie de 2016 s’est transformé, et a développé des variants beaucoup plus adaptés à infecter les cellules humaines, ce qui peut expliquer l’ampleur de cette épidémie.
Il n’existe par contre pas de vaccin vétérinaire.
Il est toujours indispensable de prendre des mesures préventives, d’informer et éduquer les populations aux conduites à risques.
Cuisson suffisante de la viande, du lait.
Eviter les contacts avec des malades et les liquides biologiques.
Lavage des mains.
Ne pas soigner les malades à domicile.
Lors des rites funéraires, la personne morte doit être enterrée rapidement, en prenant des précautions pour ne pas la toucher.
Seuls les sujets présentant des signes de la maladie sont contagieux.
Filovirus du genre Ebolavirus. 3 des 5 espèces connues sont à l’origine d’épidémies.
C’est le plus long virus connu. Il est très sensible aux décontaminants classiques (javel, alcool…).
Quels sont les symptômes ?
Deux phases : Une phase « sèche » avec des symptômes pseudo-grippaux (fièvre supérieure à 38°C, douleurs, maux de tête, irritation de la gorge.
Suivie d’une phase « humide » avec vomissements, diarrhées, atteinte hépatique et rénale, hémorragies externe et interne.
L’incubation après contamination est de 5 à 12 jours, et le décès à cause de l’atteinte des viscères intervient dans les 6 à 16 jours après les premiers symptômes.
Quand et où apparaît cette maladie ?
La répartition géographique des chauve-souris frugivores et du virus Ebola se superposent.
L’épidémie de 2014 partie de Guinée a fait de 11 à 15 000 morts, c’est l’épidémie la plus importante à ce jour.
La maladie n’est pas soumise aux saisons.
Elle concerne aussi bien les milieux ruraux que urbains.
Une cinquantaine de cas ont été répertoriés en Amérique du nord et en Europe. Il s’agissait de voyageurs et personnel médical revenant de zones contaminées. Un seul décès.
Comment se fait la transmission ?
Les chauve-souris sont les réservoirs naturels du virus. Elles ne sont pas malades mais contaminent d’autres espèces animales, qui seront manipulées par l’homme qui s’infectera.
La contamination se fait par contact direct avec des animaux contaminés (abattage, alimentation), ou avec des malades par l’intermédiaire de lésions cutanées ou des muqueuses.
La contamination interhumaine est la plus fréquente, à partir des liquides biologiques, des sécrétions des malades, mais également par l’intermédiaire des vêtements, de la literie, de matériel et équipements médicaux. Les agents de santé sont particulièrement touchés.
Quels sont les traitements et les modes de préventions ?
Un vaccin a été préqualifié le 12 novembre 2019. c’est à dire qu’il est conforme aux normes de qualité, sécurité et efficacité.
Il est dors et déjà commercialisé sous le nom de Ervebo (Merck Sharpe and Dohme). Son homologation se poursuit, et son utilisation peut commencer dans les pays à haut risque.
Un second vaccin sera proposé dans les semaines qui viennent.
Il s’agit d’un vaccin vivant. C’est-à-dire qu’un virus n’affectant pas l’homme (virus de la stomatite des bovins et ovins), qui a été modifié, par introduction d’un gène du virus Ebola souche Zaïre (vaccin ZEBOV).
Le vaccin a une bonne tolérance et approche une efficacité de 100%, mais reste en cours de validation, particulièrement en ce qui concerne la guérison potentielle de malades.
Le virus qui a causé l’épidémie de 2016 s’est transformé, et a développé des variants beaucoup plus adaptés à infecter les cellules humaines, ce qui peut expliquer l’ampleur de cette épidémie.
Il n’existe par contre pas de vaccin vétérinaire.
Il est toujours indispensable de prendre des mesures préventives, d’informer et éduquer les populations aux conduites à risques.
Cuisson suffisante de la viande, du lait.
Eviter les contacts avec des malades et les liquides biologiques.
Lavage des mains.
Ne pas soigner les malades à domicile.
Lors des rites funéraires, la personne morte doit être enterrée rapidement, en prenant des précautions pour ne pas la toucher.
Seuls les sujets présentant des signes de la maladie sont contagieux.
