Lettre info n°11

L’école affiche complet, nous maintenons tant bien que mal des effectifs réduits, pour assurer un enseignement de qualité. 

40 filles sont prises en charge par GEB, le repas de 50 enfants est assuré chaque jour avec l’aide d’Africa Global Logistics. 

Nous sommes obligés de limiter ces prises en charge, par rapport à la demande, nous pourrions doubler ou tripler les effectifs, mais notre structure ne le permet pas, nous arrivons à saturation.

330 enfants sont scolarisés, l’équipe d’enseignants compte maintenant 11 personnes.

En octobre nous allons doubler l’accueil, et nous accompagnerons toujours une quarantaine de filles du primaire.

Lettre info n°10

Depuis avril, deux missions se sont rendues sur place à Mamou, en août et octobre. Le but est de suivre au plus près l’évolution du chantier, mais aussi de mettre en place les activités, rencontrer les officiels, et surtout l’équipe enseignante et les enfants.

Dans Conakry les travaux progressent, quelques points de blocage disparaissent, mais d’autres apparaissent. 

Peut-être que d’ici quelques mois, l’axe principal sera terminé, et la circulation sera un peu plus fluide.

La route vers Mamou, ne subit pas encore le poids des années, elle n’a que 2 ans, mais elle subit le poids des camions. Quelques tronçons commencent déjà à se dégrader. C’est peut-être une bonne chose de retrouver une route chaotique, qui semble être la seule solution pour ralentir les véhicules

Promotion de la scolarisation et protection des filles

Les chiffres

40%

taux d’achèvement d’étude primaire en zone rurale (UNICEF 2018)

45,7%

taux d’achèvement d’étude primaire pour les filles, soit 18% qui terminent en milieu rural (UNICEF 2018)

25 points

La proportion de filles passe de 60% à 35% entre la maternelle et le CM2

Dès qu’elles sont en âge de travailler, les parents ont tendance à déscolariser les filles, elles réalisent toutes les tâches ménagères même les plus difficiles, la discipline pour elles est souvent extrêmement stricte, certaines se retrouvent enceintes trop jeunes et doivent être mariées afin d’être prises en charge.

Devant l’ampleur de ce phénomène et la violence des conséquences, GEB a décidé d’axer les prochaines actions sur la scolarisation des filles, la prévention des VBG, la communication auprès des familles et des enfants, pour sensibiliser sur toutes les violences basées sur le genre, les mariages précoces, et mutilations.

Nous souhaitons également toucher des familles excentrées dont les enfants n’ont souvent pas accès à l’école, car trop éloignés, et qui sont donc encore plus exposés.

Nos objectifs

Communication, sensibilisation

Faire évoluer les mentalités, expliquer les conséquences de la déscolarisation, des pratiques de mutilation, faire réagir sur certaines coutumes

Aide matérielle

Eliminer la charge financière qui pèse sur les familles :

prise en charge des frais de scolarité, des fournitures, des vêtements et uniformes, des repas.

Activités encadrées

Le but est de leur donner du temps, pour elles, en dehors de la famille, pour s’épanouir dans divers activités :

Devoirs personnels, aide aux devoirs, rédaction du journal d’information, préparation d’activités et cérémonies pour l’école, inventaire des fournitures, garderie, amélioration des lieux de vie, décoration, réalisation d’un potager, atelier photographie, gestion de réseaux sociaux.

Un point d’accueil et d’écoute

Aider à faire face à leurs divers problèmes, et répondre à leurs questions.

Suivi médical des jeunes filles par 2 auxiliaires de santé, par les médecins de l’association Le Chemin De La Vie.

Les attentes sont de déceler les actes de violence, de prévenir les grossesses et le cas échéant de les gérer.

Possibilité d’hébergement en aménageant le point d’accueil

Pour répondre à un besoin ponctuel urgent, pour mettre en sécurité ou accueillir les filles rejetées par la famille.

Qui est concerné

L’équipe éducative, le personnel médical et le Club des Jeunes Filles Leaders de Guinée, sélectionnent les filles à aider en intégrant plusieurs critères sur le danger encouru :

  • problème financier (mendiants, cas des redoublants, des orphelins)
  • violence familiale
  • surcharge de taches ménagères, travail
  • rejet à cause d’un handicap (albinos, sourde/muette post traumatique

Une quarantaine de filles sont concernées, à partir du CE2.

Pour 12 filles, les familles se sont engagées à les laisser poursuivre au collège sous notre contrôle.

Partenaires

Lettre info n°9

Nouvelle mission à Mamou en ce mois d’avril, comme souvent un séjour dense qui a permis d’évaluer la progression des travaux et de faire plusieurs avancées.

A chaque visite en Guinée, nous constatons quelques améliorations au niveau des infrastructures, de la mise en place de nouveaux grands projets, du nettoyage des grands axes, et un rééquilibrage du partage des richesses du sous-sol entre la Guinée et les compagnies minières.

Mamou ne change pas, les routes auraient besoin d’une réelle réfection, l’assainissement continue à être un problème, mais au grand soulagement de la population les actions de « déguerpissement » qui consistaient à expulser manu militari, les habitants et boutiques qui empiétaient sur le domaine public, ont cessé.

En avril, Mamou permet de profiter de températures nocturnes plus clémentes.

Lettre info n°8

Guinée Éducation Biotechnologie est née autour d’un projet centré sur l’aide au développement des biotechnologies, la fourniture de matériel de laboratoire, la formation de techniciens.

Mais avec Aline et Amandine, quand nous sommes partis pour la première fois, nous voulions avant tout évaluer les besoins sur place.

 La situation actuelle dans le monde et en Guinée n’est pas particulièrement favorable aux actions de coopération menées avec le pays.

Nous subissons les fortes augmentations du prix des matériaux, le cours défavorable de l’euro, et la forte inflation en Guinée.

Le gouvernement de transition en Guinée poursuit ses réformes, si beaucoup sont louables sur le fond, leurs mises en œuvre restent discutables.

Certaines décisions touchent nos actions.

  • La remise à plat brutale des attendus et procédures pour les différents examens a occasionné un taux de réussite national exceptionnellement bas : 9% au bac, 15% au brevet et à l’examen de fin d’études primaire.
  • Sans cadastre vraiment précis, la population a pris possession de beaucoup de domaines publics sans aucune opposition, depuis des décennies, pour y construire des boutiques, des habitations souvent assez misérables… 

La restitution à l’état a été déclarée par le gouvernement, mais plutôt que le dialogue et la concertation, ce sont les bulldozers qui ont résolu le problème, et poussent au « déguerpissement ».

Une partie de l’école du centre-ville, a un temps été menacée.

La population oscille entre espoir de voir les réformes aboutir et résignation.

Pour GEB et Les autres organisations sur place, le travail est énorme, et doit se faire avec des règles qui changent. Nos partenaires de Guinée Solidarité atteignent leur capacité d’accueil maximal de jeunes handicapés, l’école Danouwely avec ses 9 classes actuelles arrive également, encore une fois à saturation.

Les agréments, les modalités d’acquisition de terrain, les formalités administratives évoluent et nécessitent de s’y adapter.

PALUDISME / MALARIA


De quoi s’agit-il ?


Le Plasmodium est un parasite. Il existe 5 espèces qui ont une répartition géographique différente, et qui provoquent des symptômes différents.

Le P. falcyparum est présent dans toutes les zones endémiques, il provoque les cas les plus graves de paludisme.

P. vivax est surtout présent en Asie et Amérique.

Les autres provoquent des symptômes modérés.


Quels sont les symptômes ?


  • Dans un premier temps, le plasmodium gagne le foie et s’y multiplie. Ce n’est que 9 à 30 jours après la piqûre que les symptômes se déclarent, lorsque les parasites gagnent les cellules sanguines et les font éclater. 
  • Les personnes infectées souffrent alors de fièvre, frissons, maux de tête, douleurs musculaires, vomissements et diarrhées. 
  • Les symptômes sont souvent modérés et peuvent faire penser à une grippe
  • En l’absence de traitement dans les 24h, le paludisme évolue vers une forme grave. Il se manifeste par une atteinte neurologique (troubles de la conscience, prostration et convulsions), qui s’accompagne de fièvre et de troubles digestifs, puis la mort.

« tout malade présentant une atteinte de la conscience ou tout autre signe de dysfonctionnement cérébral au retour d’une zone d’endémie palustre doit être traité dans la plus grande urgence comme un neuropaludisme »

  • Non traité, le malade meurt en 2-3 jours. Avec un traitement immédiat, la mortalité reste à 10-30%. Selon l’OMS, un seul symptôme neurologique associé à la présence de P. falcyparum dans le sang (test parasitologique en 30 min), doit alerter sur un cas de paludisme grave.
  • La maladie est partiellement immunisante, les symptômes diminuent après 3-4 ans, sauf si une nouvelle contamination est contractée. 
  • Il existe de nombreux cas, ou de phases asymptomatiques, ou le parasite peut passer chez le moustique qui infectera ensuite un autre individu. 
  • Un test salivaire vient d’être mis au point pour détecter ces malades asymptomatiques, et les traiter pour limiter la diffusion du parasite.

Quand et où apparaît cette maladie ?


Maladie endémique qui sévit de manière permanente, mais est liée à la présence de moustiques du genre anophèle (30 des 400 espèces d’anophèles sont des vecteurs de maladies). Elle peut se transformer en épidémie et toucher des zones non infestées si les conditions climatiques deviennent favorables.

On la retrouve dans toute la ceinture tropicale : Afrique subsaharienne, Asie du Sud-Est, Méditerranée orientale, Pacifique occidental et Amériques..

La période de l’année la plus propice à la contamination, coïncide avec la présence des moustiques lors des saisons humides.

L’Afrique à elle seule représente 90% des cas de paludisme. 500 000 morts en 2014 uniquement sur ce continent.

Comment se fait la transmission ?

  • Par la piqûre de moustiques infectés, pratiquement exclusivement du couché au lever du soleil.
  • Les anophèles africains piquent plutôt l’homme que les animaux.
  • Le Plasmodium migre très rapidement dans les cellules du foie, en empruntant la circulation sanguine. Là, il se multiplie intensément pendant plusieurs jours sans provoquer de symptômes (il peut rester en latence pendant des années).
  • Les parasites formés sortent des cellules du foie puis pénètrent les globules rouges dans lesquelles ils se multiplient à nouveau en détruisant les cellules avant d’en infecter de nouvelles.
  • C’est lors de cette phase que les symptômes apparaissent.
  • Une partie du cycle du parasite se fait dans le moustique : en piquant, il ingère des Plasmodium mâles et femelles qui se reproduisent dans le tube digestif et migrent dans les glandes salivaires, d’où ils pourront à nouveau contaminer.

Quels sont les traitements et les modes de préventions ?

  • La complexité du cycle de reproduction du parasite rend difficile la mise au point d’un vaccin. Un vaccin efficace à 40-50% chez les enfants a été autorisé par l’OMS.
  • La prévention est indispensable. Au niveau collectif en asséchant les zones humides, en épendant des insecticides, au niveau individuel en utilisant des vêtements couvrants, des moustiquaires, des répulsifs et l’utilisation de médicaments antipaludiques qui supprime le stade sanguin de l’infection.
  • La quinine et chloroquine utilisés depuis longtemps ont provoqué l’apparition de résistances.
  • Aujourd’hui de nombreuses molécules existent. Il faut veiller à utiliser la molécule efficace sur la forme du parasite rencontré dans le pays. L’OMS recommande si possible l’association de 2 molécules pour éviter l’apparition de résistances.
  • En Guinée les molécules efficaces sont : Atovaquone-Proguanil ou Doxycycline ou Méfloquine.
  • Les effets indésirables peuvent être importants avec la Méfloquine (convulsion, troubles visuels et auditifs, troubles digestifs).
  • L’association Atovaquone-Proguanil est excellente en traitement préventif, avec pratiquement aucun effet indésirable..
  • La Doxycycline provoque des troubles digestifs et une photosensibilisation.
  • Si la maladie se déclare, le traitement doit être immédiat, avec les mêmes molécules utilisées en prévention, mais en adaptant les doses et la durée.
  • De nombreuses recherches sont faites pour trouver de nouveaux antiparasitaires, de nouveaux insecticides et un vaccin, elles sont rendues difficiles par la grande adaptation du parasite et l’existence de formes en dormance.

CHIKUNGUNYA


De quoi s’agit-il ?


C’est une maladie virale transmise à l’homme par des moustiques du genre Aedes. Le virus fait partie des arbovirus(transmission par des vecteurs comme les moustiques).

Les premiers cas ont été relevés en 1952 en Afrique.

Des flambées épidémiques apparaissent régulièrement en Afrique, Asie, et Amériques. Depuis 2007, le virus est présent en Europe, où le vecteur A. albopictus trouve des conditions favorables de reproduction à proximité des habitations.


Quels sont les symptômes ?


Après une incubation de 2 à 10 jours, une fièvre brutale apparait, accompagnée de douleurs très localisées aux poignets, chevilles et phalanges. D’autres signes plus généraux apparaissent, céphalées nausées, fatigue, éruption cutanée.

Les douleurs très invalidantes disparaissent souvent en quelques jours, mais peuvent persister plusieurs mois.

Cette maladie n’occasionne pas de décès directs, quelques cas graves ont été rapportés, qui peuvent contribuer au décès chez des personnes âgées.


Quand et où apparaît cette maladie ?


Des épidémies importantes apparaissent régulièrement : des centaines de millier de cas en 2005 sur l’ile de la Réunion et iles de l’océan Indien, en 2007 plusieurs dizaines de cas en Italie, et les premiers cas autochtones en France en 2014 (les cas précédents étaient des cas d’importation). En 2015, 1,4 millions de cas dans les caraïbes…

On la retrouve dans toute la ceinture tropicale : Afrique subsaharienne, Asie du Sud-Est, Méditerranée orientale, Pacifique occidental et Amériques.

La période de l’année la plus propice à la contamination, est celle de présence des moustiques lors des saisons humides.

Comment se fait la transmission ?

Par la piqûre de moustiques infectés, toujours de l’espèce Aedes. Essentiellement Aedes aegypti dans les zones tropicales, A. albopictus en zone tempérés et dans des habitats très variés.

D’autres moustiques peuvent être impliqués.

Des primates, rongeurs, des oiseaux peuvent servir de réservoir au virus, et donnent lieu à un cycle forestier.

Quels sont les traitements et les modes de préventions ?

Aucun médicament spécifique pour guérir de la maladie. Uniquement le traitement des symptômes par des antidouleurs, et anti-inflammatoires.

La lutte contre la maladie se fait essentiellement en éliminant les lieux de reproduction (récipients d’eau).

La prévention consiste à utilser des répulsifs, certains types d’insecticides, porter des vêtements couvrants.

De nombreuses recherches sont menées afin de trouver un vaccin.

FIEVRE JAUNE


De quoi s’agit-il ?


Arbovirus du genre Flavivirus. C’est un virus enveloppé à ARN, qui nécessite un insecte vecteur. Ces virus ont une grande diversité génétique (même genre dans le cas de la dengue, Zika…).


Quels sont les symptômes ?


  1. Aucun symptôme dans la plupart des cas après l’incubation de 3 à 5 jours.
  2. Si les symptômes apparaissent (phase aigüe), il s’agit de fièvre, mal de dos, céphalée, nausée. Ces symptômes disparaissent en quelques jours.
  3. Rarement (phase toxique), 24h après rémission, le foie et les reins sont touchés. Une forte fièvre apparait, un ictère (fièvre jaune), des vomissements, des saignements. La mort survient en une semaine dans 50 à 80% des cas. 

Quand et où apparaît cette maladie ?


Cette maladie endémique sévit de manière permanente, et peut devenir épisodiquement épidémique (se propage à différentes régions pendant une période).

NB : On parle de pandémies pour des épidémies de grande ampleur, au niveau des continents, comme la grippe H1N1.

Dans des pays au climat chaud et humide, avec présence d’espèces de moustiques capables de transmettre le virus, et un réservoir animal adapté (singe).

Aucun cas n’a jamais été constaté en Asie.

La période de l’année la plus propice à la contamination, coïncide avec la présence des moustiques lors des saisons humides.

Comment se fait la transmission ?

Par la piqûre de moustiques infectés.

Dans la jungle l’espèce Haemogogus transmet le virus au singe qui devient porteur et réservoir. Les moustiques infectés piqueront des singes ou des hommes (cycle forestier).

En zone de culture ou en milieu urbain, c’est l’espèce Aedes qui assurera la transmission (cycle urbain).

La transmission inter-humaine n’est pas possible.

Le cycle urbain pose de gros problèmes, il provoque des flambées de fièvre jaune, à cause de l’assainissement, de la présence d’eau stagnante, des problèmes d’approvisionnement en eau.

Quels sont les traitements et les modes de préventions ?

  • Une action prophylactique (action pour prévenir l’apparition de la maladie) par utilisation de répulsifs et vêtements couvrants est recommandée, mais insuffisante.
  • Aucun traitement n’existe, le seul moyen efficace est la prévention par vaccination. Elle concerne les voyageurs en partance pour les pays à risque, et les populations locales lors des épidémies.
  • Le premier vaccin antiamarile, qui date de 1932 a permis de faire chuter la maladie, mais ses effets secondaires l’ont petit à petit fait disparaitre au profit d’un autre vaccin à base de virus atténué qui a été progressivement amélioré.

Un vaccin à virus atténué est un vaccin qui contient le virus vivant, mais qui a été traité afin d’éliminer son pouvoir pathogène. Après vaccination une véritable infection s’installe dans l’organisme, qui va produire lui-même les antigènes capables d’induire la réponse immunitaire qui protègera l’hôte.

Ces vaccins offrent une plus grande protection que celle des vaccins tués.

  • Depuis les années 70 moins de 10 cas en Europe de voyageurs infectés ont été rapportés. Tous non vaccinés.
  • La fièvre jaune est une maladie à déclaration obligatoire (obligation de se déclarer lorsque le tableau clinique de la maladie est présent, après un séjour en zones d’endémie).
  • Cette déclaration couplée à l’obligation pour les voyageurs d’être vacciné, permet d’éviter et endiguer un début d’épidémie.

EBOLA


De quoi s’agit-il ?


Filovirus du genre Ebolavirus. 3 des 5 espèces connues sont à l’origine d’épidémies.

C’est le plus long virus connu. Il est très sensible aux décontaminants classiques (javel, alcool…).


Quels sont les symptômes ?


Deux phases : Une phase « sèche » avec des symptômes pseudo-grippaux (fièvre supérieure à 38°C, douleurs, maux de tête, irritation de la gorge.

Suivie d’une phase « humide » avec vomissements, diarrhées, atteinte hépatique et rénale, hémorragies externe et interne.

L’incubation après contamination est de 5 à 12 jours, et le décès à cause de l’atteinte des viscères intervient dans les 6 à 16 jours après les premiers symptômes.


Quand et où apparaît cette maladie ?


La répartition géographique des chauve-souris frugivores et du virus Ebola se superposent.

L’épidémie de 2014 partie de Guinée a fait de 11 à 15 000 morts, c’est l’épidémie la plus importante à ce jour.

La maladie n’est pas soumise aux saisons.

Elle concerne aussi bien les milieux ruraux que urbains.

Une cinquantaine de cas ont été répertoriés en Amérique du nord et en Europe. Il s’agissait de voyageurs et personnel médical revenant de zones contaminées. Un seul décès.

Comment se fait la transmission ?

Les chauve-souris sont les réservoirs naturels du virus. Elles ne sont pas malades mais contaminent d’autres espèces animales, qui seront manipulées par l’homme qui s’infectera.

La contamination se fait par contact direct avec des animaux contaminés (abattage, alimentation), ou avec des malades par l’intermédiaire de lésions cutanées ou des muqueuses.

La contamination interhumaine est la plus fréquente, à partir des liquides biologiques, des sécrétions des malades, mais également par l’intermédiaire des vêtements, de la literie, de matériel et équipements médicaux. Les agents de santé sont particulièrement touchés.

Quels sont les traitements et les modes de préventions ?

Un vaccin a été préqualifié le 12 novembre 2019. c’est à dire qu’il est conforme aux normes de qualité, sécurité et efficacité.

Il est dors et déjà commercialisé sous le nom de Ervebo (Merck Sharpe and Dohme). Son homologation se poursuit, et son utilisation peut commencer dans les pays à haut risque.

Un second vaccin sera proposé dans les semaines qui viennent. 

Il s’agit d’un vaccin vivant. C’est-à-dire qu’un virus n’affectant pas l’homme (virus de la stomatite des bovins et ovins), qui a été modifié, par introduction d’un gène du virus Ebola souche Zaïre (vaccin ZEBOV).

Le vaccin a une bonne tolérance et approche une efficacité de 100%, mais reste en cours de validation, particulièrement en ce qui concerne la guérison potentielle de malades.

Le virus qui a causé l’épidémie de 2016 s’est transformé, et a développé des variants beaucoup plus adaptés à infecter les cellules humaines, ce qui peut expliquer l’ampleur de cette épidémie.

Il n’existe par contre pas de vaccin vétérinaire.

Il est toujours indispensable de prendre des mesures préventives, d’informer et éduquer les populations aux conduites à risques.

Cuisson suffisante de la viande, du lait.

Eviter les contacts avec des malades et les liquides biologiques.

Lavage des mains.

Ne pas soigner les malades à domicile.

Lors des rites funéraires, la personne morte doit être enterrée rapidement, en prenant des précautions pour ne pas la toucher.

Seuls les sujets présentant des signes de la maladie sont contagieux.

Filovirus du genre Ebolavirus. 3 des 5 espèces connues sont à l’origine d’épidémies.

C’est le plus long virus connu. Il est très sensible aux décontaminants classiques (javel, alcool…).


Quels sont les symptômes ?


Deux phases : Une phase « sèche » avec des symptômes pseudo-grippaux (fièvre supérieure à 38°C, douleurs, maux de tête, irritation de la gorge.

Suivie d’une phase « humide » avec vomissements, diarrhées, atteinte hépatique et rénale, hémorragies externe et interne.

L’incubation après contamination est de 5 à 12 jours, et le décès à cause de l’atteinte des viscères intervient dans les 6 à 16 jours après les premiers symptômes.


Quand et où apparaît cette maladie ?


La répartition géographique des chauve-souris frugivores et du virus Ebola se superposent.

L’épidémie de 2014 partie de Guinée a fait de 11 à 15 000 morts, c’est l’épidémie la plus importante à ce jour.

La maladie n’est pas soumise aux saisons.

Elle concerne aussi bien les milieux ruraux que urbains.

Une cinquantaine de cas ont été répertoriés en Amérique du nord et en Europe. Il s’agissait de voyageurs et personnel médical revenant de zones contaminées. Un seul décès.

Comment se fait la transmission ?

Les chauve-souris sont les réservoirs naturels du virus. Elles ne sont pas malades mais contaminent d’autres espèces animales, qui seront manipulées par l’homme qui s’infectera.

La contamination se fait par contact direct avec des animaux contaminés (abattage, alimentation), ou avec des malades par l’intermédiaire de lésions cutanées ou des muqueuses.

La contamination interhumaine est la plus fréquente, à partir des liquides biologiques, des sécrétions des malades, mais également par l’intermédiaire des vêtements, de la literie, de matériel et équipements médicaux. Les agents de santé sont particulièrement touchés.

Quels sont les traitements et les modes de préventions ?

Un vaccin a été préqualifié le 12 novembre 2019. c’est à dire qu’il est conforme aux normes de qualité, sécurité et efficacité.

Il est dors et déjà commercialisé sous le nom de Ervebo (Merck Sharpe and Dohme). Son homologation se poursuit, et son utilisation peut commencer dans les pays à haut risque.

Un second vaccin sera proposé dans les semaines qui viennent. 

Il s’agit d’un vaccin vivant. C’est-à-dire qu’un virus n’affectant pas l’homme (virus de la stomatite des bovins et ovins), qui a été modifié, par introduction d’un gène du virus Ebola souche Zaïre (vaccin ZEBOV).

Le vaccin a une bonne tolérance et approche une efficacité de 100%, mais reste en cours de validation, particulièrement en ce qui concerne la guérison potentielle de malades.

Le virus qui a causé l’épidémie de 2016 s’est transformé, et a développé des variants beaucoup plus adaptés à infecter les cellules humaines, ce qui peut expliquer l’ampleur de cette épidémie.

Il n’existe par contre pas de vaccin vétérinaire.

Il est toujours indispensable de prendre des mesures préventives, d’informer et éduquer les populations aux conduites à risques.

Cuisson suffisante de la viande, du lait.

Eviter les contacts avec des malades et les liquides biologiques.

Lavage des mains.

Ne pas soigner les malades à domicile.

Lors des rites funéraires, la personne morte doit être enterrée rapidement, en prenant des précautions pour ne pas la toucher.

Seuls les sujets présentant des signes de la maladie sont contagieux.